
Chapitre 9
Je me réveillais une nouvelle fois dans ses bras, quelques heures plus tard. Je pris, un peu paniqué, mon téléphone portable. Il était 20h03. On avait loupé le repas du soir.
Je regardais Louis, toujours dans un profond sommeil. Je remarquais aussi que j'étais sur son torse, et que nos jambes s'étaient entremêlées dans notre sommeil. L'idée de me « détacher » de lui me vint à l'esprit mais je décidais finalement de rester comme ça ; j'étais bien ainsi.
Je le regardais dormir, il semblait paisible. Il ne faisait pas de cauchemars aujourd'hui. Sans réfléchir, je caressais sa joue, elle est toujours aussi douce. Mon geste le fit légèrement remué- j'eu un instant peur de l'avoir réveillé- et il entrouvrit doucement et très légèrement ses lèvres. Ses lèvres.
Presque instinctivement, je me mettais de façon à être califourchon sur lui sans le réveiller et me rapprochais de plus en plus mon visage de ses lèvres. A la fin, j'avais mes bras de par et d'autre de son visage qui me tenaient en équilibre, et je pouvais sentir son haleine. Elle n'était pas descriptible, aucun parfum comme la menthe ou la fraise, elle sentait juste lui. Il sentait tellement bon naturellement qu'on aurait pu en faire un parfum. Je posais une nouvelle fois ma main sur sa joue et commençais à me pencher de façon à l'embrasser.
Plus que quelques millimètres séparaient nos lèvres désormais, et mon c½ur battait anormalement vite. D'un seul coup, j'entendis des pas dans le couloir, dans le doute que la personne se dirige dans notre chambre, je me séparai d'un seul coup de Louis et m'asseyais en vitesse éclair sur mon lit. C'était comme si j'étais d'un seul coup reconnecté à la réalité. Ayant étais brusque, je réveillais Louis. Au même moment, Josh ouvrait la porte.
-Hey. Désolé de venir comme ça mais pourquoi vous n'êtes pas venu au self ? Questionnait t'il Les cantiniers étaient furieux car vous n'avez pas prévenu, d'ailleurs ton père tirait la gueule aussi...
-Eh bien Louis dormait, tu vois il vient à peine de se réveiller déclarais-je en le montrant, les yeux encore embués par le sommeil. Il n'ajoutait rien.
-Et toi, qu'es ce que tu faisais ?
Il y eut un blanc gênant, je cherchais une excuse crédible mais rien ne me venait à l'esprit.
-Je regardais un film qui passait à la télévision, je ne voulais vraiment pas le louper.
Josh regardait alors la télévision qui était éteinte. Je rougissais avant d'ajouter :
-Je viens de l'éteindre.
-Ah...Je vois. Répondit-il, peu convaincu. On se voit demain.
Puis il fermait la porte. Je me rappelais alors que l'on avait parlé il y a quelques jours que Brokeback Mountain passait ce soir. C'était un film sur deux gay ... On en avait rigolé. J'espérais qu'il ne se rappelle pas de ce détail et qu'il n'eu pas pensé que je regardais ce film ! Oh non, s'il croit ça c'est la fin du monde pour moi.
Au fond, je suis sur de n'être pas gay. C'est juste Louis. Je suis hétéro et je suis attiré par Louis. Point à la ligne. Il est juste une exception. L'exception.
Et puis, il ne se passera sûrement rien entre nous deux, il est trop bizarre pour ça. J'aime les choses simples, je ne sais même pas si je serais prêt à réellement m'engager dans une relation, ce serait une première.
Je jetais alors un regard furtif vers Louis, il s'était rendormit. Il doit vraiment être fatigué, car jusqu'à présent, je ne l'ai jamais vu dormir beaucoup. Sûrement qu'il continue de sortir le soir.
Je pris finalement mon portable et parlais avec mes amis mais aussi à Niall. Désormais on parlait régulièrement. Mais ce que j'apprenais sur Louis ce soir me perturbait encore plus que je ne l'étais déjà.
Il parait qu'à son ancienne école, il était un peu... Comme je suis moi à cet internat sauf qu'il était gay et tout le monde le savait et qu'il n'était pas « batard » avec les gens. Il était apparemment très populaire, et était le chef du capitaine de l'équipe de foot. Je comprenais maintenant pourquoi il aimait regarder les matchs qu'il y avait ici de basket, comme il n'y a pas foot il devait se « rattraper » sur ce sport.
Apparemment, il ne s'entendait pas avec ses parents et avait été émancipé à 16 ans avant d'aller vivre chez sa grande s½ur, Morgane. Puis à ses 19 ans, il a prit son appartement. Sa s½ur est morte quelques mois après, et à partir de là tout a changé. Il a était méconnaissable, lui qui rigolait tout le temps était maintenant renfermé comme une huitre et passer son temps à dessiner dans sa chambre sans voir personne. Pour ne rien arranger, Niall l'a largué comme il m'avait dit une semaine après pour une fille, qui je savais maintenant, s'appelait Rachel. Niall n'avait plus de nouvelles et donc il serait partit en Angleterre je ne sais pas exactement pourquoi. J'avais vraiment du mal à imaginer le Louis que je connaissais, insouciant, souriant et populaire.
♠♠♠
On était maintenant en pleine nuit. Je dormais d'un sommeil léger quand j'entendis du bruit dans la chambre ce qu'il me réveilla.
Je distinguais malgré la pénombre qu'il s'était levé. Il tournait la tête vers moi alors je fermais les yeux pour qu'il pense que je dorme.
Une fois ses doutes dissipés, il prit sa pochette à dessin et sortit pas la fenêtre.
Je me levais précipitamment, voulant le rejoindre avant de le perdre de vue. Je repris le même sac que la dernière fois que j'avais toujours sous mon lit. Je voulu tellement me dépêcher que je ne pris même pas le temps de prendre des vêtements plus chauds. Résultat, j'étais en t-shirt jogging et en chaussette dehors, en pleine nuit à Londres. Nous étions en Novembre et il faisait assez froid. Heureusement j'ai des vêtements plus chauds dans le sac.
Il y eu le même manège que la dernière fois : Louis escaladait le portable pendant que de mon coté, je l'ouvrais gentiment avec mes clefs.
J'essayais de le suivre, sans que cette fois il échappe de ma vision. J'avais horriblement froid et les petits cailloux sous mes pieds me faisaient mal mais je n'y prêtais pas attention et me concentre sur mon objectif : suivre Louis.
Il semble aller au même endroit que la dernière fois. Je reconnais désormais le petit parc ou je me suis pris le poteau et cette fois je prends soins de l'éviter.
On arrivait maintenant à...Une sorte de pont.

Je vois alors qu'il y a une pente que l'on peut descendre et l'on arrive alors au bord de l'eau. Louis la descend, et rentre apparemment dans une barque de ce que je pouvais voir malgré la pénombre. Mais qu'es qu'il fait ?! Pensais-je
Je descendais à mon tour mais restais pour l'instant caché pour voir ou il comptait aller exactement. A ma plus grande surprise, il s'arrêtait à un des piliers du pont. Ensuite... Il l'escaladait !! J'avais du mal à croire ce que je voyais. Il arrivait finalement à un trou qu'il y avait dans le pilier, une sorte de petite grotte artificielle. Puis, il s'asseyait, tranquille. Ce mec est la personne la plus étrange que je n'ai jamais vu...
Je voulais le rejoindre absolument, mais je n'ai pas de barque moi. Alors je décidais d'aller sur le pont et de le descendre pour atteindre aussi le « trou ».
Une fois en haut, je me penchais fortement en avant et étais de plus en plus intimidé par le vide. Il ne faut pas que je me loupe, ce pont doit faire au moins 5 mètres de haut et je tomberais dans l'eau sûrement glacé, j'ai assez froid comme ça.
Des voitures me regardaient bizarrement et se demander ce que je faisais, peut être même si je n'étais pas suicidaire.
Je n'en revenais pas de ce que je m'apprêtais à faire juste pour rejoindre Louis, mais en même temps je n'étais pas venu pour rien. J'avais toujours étais obstiné, mais je ne pensais pas l'être à ce point là.
Je me risquais à chevaucher la barrière de sécurité et posais un pied sur une ligne de pierre qui dépassait, surement pour renforcer le pont. La tache était d'autant plus dure avec mon sac. Je n'arrêtais pas de penser au vide et de penser à ce qu'il m'arriverait si je tombais mais j'essayais plutôt de me concentrer sur ce que je faisais. Je descendais encore un peu plus, j'avais maintenant les deux mains accroché aux barreaux de la barrière de sécurité et les pieds dans le vide. Je commençais encore plus à paniquer par ce que je me tenais qu'avec la force de mes bras et je ne voyais vraiment plus rien en dessous de moi.
J'entendis alors un cri horrifié. Je reconnaissais la vois de Louis. Je suppose que de voir mes pieds en chaussette toutes crades désormais qui pendaient dans le vide avait dut quelque peu le surprendre.
- Louis, calme-toi. C'est...C'est juste Harry ! M'exclamais-je
-Quoi ?! Harry ?! Mais qu'es ce que tu fais là ?! S'écriait-il d'une voix estomaqué.
Je suppose que la situation devait être comique d'un point de vue extérieur, mais pas vraiment pour moi, et sûrement pas pour Louis non plus.
-Je...T'expliquerais ! M'exclamais- je Pour l'instant aide moi à descendre je t'en supplie.
-Mais.... Pourquoi t'es là ?!
-Par ce que ! Je t'expliquerais ! Aide-moi, mes bras vont lâcher !
Il posait alors ses mains sous mes pieds, pour me servir de repose-pied, pendant ce temps là je pouvais descendre petit à petit.
-Ah ! Mais tu as tes chaussettes toutes dégueulasses j'ai intérêt à me laver les mains après ! S'écriait Louis, dégoutait.
-En même temps je suis venue en chaussette ! Rétorquais-je
Finalement, je ne sais par quel miracle, j'arrivais à le rejoindre. Je m'étais assis, épuisé, ayant juste retiré mon sac pour le poser à coté de moi. Louis me regardait en arquant un sourcil avant de s'exclamer :
-Maintenant tu vas m'expliquer pourquoi tu es là ?
Il avait vraiment l'air de me prendre pour un débile, et je n'aimais pas ça. Je voulais à la base justement le surprendre et lui dire « tu m'expliques pourquoi tu vas à tel endroit tous les soirs quasiment ?! » Mais comme j'avais galéré à le rejoindre et qu'il avait même du m'aider, la situation s'inversait et là j'avais vraiment l'air d'un abruti.
-Par ce que je t'ai suivi ! M'exclamais-je
-Non sans blague ! Je n'avais pas remarqué tu vois ! Rétorquait Louis, ironiquement. Je vais te le demander autrement : Pourquoi tu m'as suivi ?!
-Par ce que... Je voulais savoir ou tu allais.
-Ah ouais ?! Eh bien maintenant tu sais donc tu peux repartir merci !
-At-Attends ! Toi tu m'expliques pourquoi tu viens là ?!
-Tu crois que ça te regarde peut être ?
-Oui, ça me regarde ! M'exclamais-je
-Eh pourquoi ?
-Par ce que tu es mon colocataire, et si un jour on se rend compte que tu es partis, pendant que moi j'étais dans la chambre, on peut m'accuser de te couvrir !
Mon excuse n'était qu'à moitié vrai, car, étant le fils du proviseur, j'aurais étais tranquille.
-Bon, bah j'suis désolé mais je n'ai quand même pas envie de te le dire, surtout que tu as eu le culot de me suivre quoi ! S'écriait-il
Là, je pétais littéralement les plombs.
-Mais bordel Louis ! Qu'es ce que tu veux que je te dise ? TU ME RENDS FOU ! T'es trop bizarre, tu passes ton temps à dessiner et à écrire des lettres à ta s½ur morte, tu es super réservé, tu changes d'humeur pour un rien, tu sors le soir et tu te caches dans un pont, tu n'as pas d'amis ici alors qu'en France tu étais super populaire, et chef de l'équipe de foot, je comprends plus rien moi !
-Comment tu sais tout ça. Questionnait alors Louis, d'un ton calme et méprisant.
-Sais quoi ?! M'exclamais-je, en ayant pas encore compris que je n'étais pas sensé savoir tout ce que m'avait dit Niall.
-Pour ma s½ur, pour la France, comment tu sais, hein ?! S'écriait-il alors
-Je...Oublie.
-Dégage. Déclarait-il, d'un ton froid et méprisant. Je pouvais voir malgré la pénombre que ses yeux me lançaient des éclairs.
Comme je ne répondais pas, il ajoutait :
-Dégage et compte pas sur moi pour t'aider à descendre ! J'suis peut être bizarre mais toi t'es un psychopathe qui fouille dans ma vie privé bordel ! Comment tu sais pour ma s½ur, hein ?! Tu as fouillé dans les dossiers de l'école ? Merci papa, c'est ça ?!
-Mais non je...
-Dégage Harry ! Hurlait-il, les larmes aux yeux.
Je me rapprochais de lui pour le prendre dans mes bras mais il me poussait violement, trop violement.
Je reculais de plusieurs mètres, tombait dans le vide. Heureusement, je réussis à m'accrocher aux bords de la « grotte » ou nous étions, mais comme désormais il pleuvait à averse, mes mains glissaient et je tombais pour de bon.
Je n'eu pas le temps de réagir ou même de penser à quoi que ce soit, que je sentis de l'eau glacée engourdir tous mes membres. J'étais en état de choc, à peine capable de respirer. J'essayais alors de me débattre, mais l'eau était tellement froide que j'avais la sensation qu'on m'enfonçait des couteaux de partout dans la peau. Je regardais la rive, elle me semblait tellement loin...
Dans un élan de survie, je nageais avec mes dernières forces me concentrant que sur cet objectif. Mais c'est alors que je remarquais amèrement que l'eau que je pensais être le canal ou quelque chose comme ça était en fait une rivière, et qui dit rivière, dit courant. Avec la pluie, ça n'arrangeait rien. En temps normal, j'aurais pu le maitriser mais j'avais tellement froid, et j'étais encore choqué par ma chute... Finalement je finissais par m'évanouir...
Quand je rouvris les yeux, quelques minutes plus tard, J'étais au sol avec Louis au dessus de moi. Celui-ci semblait paniqué. Je remarquais que la pluie avait déjà cessé.
-Harry, ça va ?! Tu vas bien ?!
Je me relevais quelque peu à l'aide de mes bras, avant de recracher un peu d'eau puis de déclarer :
-Oui, ça va.
-Oh, Harry j'ai eu tellement peur tu ne peux pas savoir. S'exclamait Louis, d'un ton plus calme mais pas moins paniqué, en prenant mon visage en coupe.
Dans un instant de pure folie, j'ai bien cru qu'on allait s'embrasser.
Puis, il s'éloignait quelque peu de moi pour me montrer mon sac ; il commençait à fouiller dedans et sortit un t-shirt et un jogging propre.
-Tient, tu avais pris des affaires de rechanges dans ton sac.
Ce n'est qu'à la vision de ses vêtements que je réalisais à quel point j'avais encore froid.
Cependant, étant trempé, je me disais que j'allais mettre beaucoup trop de temps à les mettre alors j'enlevais juste mon t-shirt, et pris une grosse couverture en laine que j'avais pris aussi, au cas où.
Louis me la mettait délicatement sur les épaules, j'avais encore plus de frissons, rien qu'au contact de ses mains sur mon torse.
Mes cheveux gouttaient encore et mouillaient quelque peu la couverture, mais peut importe.
Louis, les plaquait un peu plus haut sur mon front d'un revers de la main pour que j'aie le regard bien dégagé.
-Je suis vraiment désolé Harry. Déclarait-il alors, d'un air suppliant.
-De quoi ? Questionnais-je
-A ton avis... C'est ma faute si t'es tombé.
Ah oui, c'était vrai. Mais bizarrement, je ne lui en voulais pas, même pas du tout.
-C'est pas grave Louis, c'est déjà pardonné.
-Mais tu aurais pu mourir ! S'exclamait Louis. Si je n'avais pas eu de barque, je n'aurais pas pu te rattraper à temps et... J'aurais pu te tuer tu te rends compte !
-Oui, mais ensuite tu m'as sauvé la vie donc on va dire que ça annule ce que tu as pu faire.
Dans un murmure, il répondait :
-Merci... Je ne sais pas ce que j'aurais fais si j'avais du te perdre. Alors qu'il me prenait dans ses bras, je le serrais à mon tour.
Une fois que nous nous desserrâmes de notre étreinte, nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres alors que nous nous regardions droit dans les yeux.
Sans que je ne m'y attende vraiment, Louis plaquait ses lèvres contre les miennes.
Je ne savais pas si c'était par ce que j'avais les lèvres glacés, mais le fait de sentir les miennes sur les sienne me procurait une immense chaleur. Sans réfléchir, j'approfondis le baiser en posant ma main sur sa nuque alors que la sienne caressait tendrement ma joue encore humide. Un sentiment que je ne pouvais décrire me parcourait à chaque fois que nos lèvres se touchaient. Un bonheur inexplicable, comme si pour la première fois de ma vie je me sentais entier.
A peine nos lèvres se décollaient que je ressentais le besoin de l'embrasser à nouveau. Elles s'emboitaient parfaitement, comme si elles avaient étaient faite l'une pour l'autre, comme si nous étions fait l'un pour l'autre.
A bout d'un moment, l'on s'arrêtait de s'embrasser, à bout de souffle, et l'on collait notre front l'un contre l'autre. Nos mains étaient toujours placées au même endroit.
Chacun attendait que l'autre commence à parler. Finalement, je me lançais :
-Pourquoi tu m'as embrassé ?
Mais quel idiot, suite à ce que j'ai ressentis, j'aurais voulu dire un tas de choses mais certainement pas ça.
Louis s'était apparemment vexé, car il retirait sa main, s'éloignait de moi et rétorquait :
-Sans vouloir trop m'avancer, je crois que ça ne t'a pas trop déplus hein.
-ça tu n'en sais rien. Je ne suis pas gay hein. Répondis-je, en retirant aussi ma main.
Mais pourquoi j'ai dis ça ?! Tout ça pour ma fierté à la con...
-J'ai beau être gay moi, ça ne veut pas dire que j'ai trouvé ça extraordinaire non plus.
-On m'a toujours dit que j'embrassais super bien !
-Qui ? Les poufs que tu sautais ?!
-Eh bien oui.
-Bon tu veux savoir pourquoi je t'ai embrassé ?!
-Oui !
-Par ce que le soir où tu étais bourré, tu m'as embrassé, et j'ai pour principe de toujours rendre mes baisers, je cherchais une bonne occasion c'est tout.
Cette fois, c'est moi qui me sentais profondément véxé. Déjà, j'avais honte de savoir que je l'avais embrassé quand j'étais complètement bourré, et ayant trop de fierté ça me vexait, mais surtout, il ne m'avait embrassé que pour ça ! ça veut dire qu'il n'est même pas particulièrement attiré par moi, comparé à ce que je ressens pour lui, même si bien sur il ne le sait pas. Pour une fois, j'essayais d'être honnête, et lui disait tout simplement ce que je ressentais, de tout façon, au point ou j'en suis.
-Eh bien moi si j'ai répondu au baiser c'est par ce que tu m'attires énormément, et si tu veux savoir, j'ai adoré voilà !
Louis semblait très étonné par mon aveu, et questionnait :
-Vraiment ? Tu-tu as aimé ? Mais tu as dis que...
-Oui eh bien j'ai menti ! Mais ce n'est pas réciproque alors ! Rétorquais-je
Je ne le laissais pas répondre que je me levais d'un bond et partais avec mon sac. Je pris la couverture à la main, ça faisait vraiment con d'avoir une couverture sur le dos en marchant, même dans la nuit, je préférais avoir froid.
-Harry ! S'exclamait Louis, derrière moi.
Je ne prenais pas la peine de me retourner. Il posait alors sa main sur mon épaule, et ajoutait :
-Je t'en pris, attends.
-Quoi ?! M'exclamais-je en me retournant
-Moi aussi j'ai adoré et...Tu m'attires énormément aussi. Déclarait alors Louis.
Il avait baissé les yeux au moment ou il avait dit la fin de sa phrase.
Je me mordais nerveusement la lèvre avant de l'attirer vers moi, de relever son menton de la main puis de le ré-embrasser.
J'étais un peu gêné que l'on s'embrasse alors que j'étais torse nu, mais peu importe.
Quand nous détachâmes à nouveau nos lèvres, ses yeux bleu azur me regardaient tendrement et j'avais encore plus de mal de contrôler mon envie de le ré-embrasser encore et encore.Nous décidâmes finalement de rentrer à l'internat.
Quand nous marchions, nos mains se frôlaient, et finalement, dans un geste innocent, je pris la sienne dans la mienne, alors que nous nous lançâmes un regard gêné et que j'aurais trouvé, il y a à peine quelques semaines, purement niai.
Je ne m'étais jamais senti comme ça, avant. Pour la première fois de ma vie, j'étais amoureux et pleinement heureux.
Peut importe que Louis soit un mec, je l'aime. Maintenant, j'espérais juste que pour lui aussi nous étions ensembles...
------------
Voilà pour ce chapitre 9. Enfin le premier baiser! qu'es ce que vous en pensez? Pas un peu trop "cucu'?
Selon vous, pourquoi Louis va sur ce pont?:)
Mira-Of-Fairy-Tail, Posté le lundi 25 août 2014 22:04
Je marrete s
Dans ma mecture pour dire que je vien de me taper un fou rire face a la scene "harry les pied dans le vide, louis qui se met a paniquer et laide a descende en se plaignant quil devai seaver les main pck les chaussette dharry etai sale" voila a 4h du mat jme ss tape un fou rire non controlable auquel dailleur jai failli me.faire choper par mon pere xD
Bon allez je reprend ma lecture passionnante :3